Là où tout a commencé

 

Haïkus, Senryûs, Tankas, Kigo, Kireji… Quésaco ?

 

À propos de CHUCHOTIS, tout part d’un défi oulipien proposé en 2016 sur une plateforme d’auteurs. Poésie japonaise ou chinoise, l’origine en reste incertaine et se situerait vers le XVIème siècle. Par le biais de ce défi, je découvre ce qui, au départ, m’apparaît brumeux, si simple d’aspect et si facile à n’en pas comprendre la finalité. Bref, un a priori de débutante et un préjugé d’inculte en la matière.
Comme j’en ai conscience, je creuse avec ma petite pelle pour déterrer ce qui se cache sous cette prétendue légèreté, sous cette brièveté. Je découvre alors une
incroyable source poétique, un hymne à l’instant et à la vie qu’elle secrète !
Mon propos, ici, n’est pas de reprendre les éléments faciles à trouver sur internet comme par exemple : L’univers du japon , L’association francophone du Haïku , mais plutôt vous raconter ma rencontre avec cette forme d’expression particulière et exigeante.

 

Ce qui m’a chopée

 

Les contraintes imposées de cette écriture poétique titille ma curiosité : trois vers pour le Haïku et le Senryû en 5-7-5 pieds, cinq vers pour le Tanka 5-7-5 / 7-7. Déjà, il s’agit de réapprendre à compter ses pieds, entre les « e » qui comptent et ceux qui ne comptent pas, entre les liaisons qui en annulent un et celles qui en posent deux. La poésie classique nous y entraîne, mais l’alexandrin permet de se répandre davantage (quoique…).
Alors, en 5-7-5 pieds comment en exprimer autant sinon plus ? Comment vivre l’instant, l’émotion qui le sous-tend, comment se fondre avec la nature, avec un moment éphémère de la vie quotidienne, dans un présent qui n’existe déjà plu, comment capter le fugitif, le capturer et l’ancrer en trois vers ?

Inutile de vous dire que je m’y suis reprise à plusieurs fois. Soit la sensation se perdait à la lecture, soit la nature prenait des chemins de traverse, soit le mot recherché pour qualifier cet instant saisi restait introuvable.
Mon déclic – qui n’appartient pas forcément à d’autres – se manifesta dans le rapprochement que je fis avec l’expression consacrée Show, don’t tellMontre, ne dis pas.
Ainsi, avant de me plonger avec bonheur dans cette forme poétique, les contraintes me permettaient de travailler l’ailleurs de mon parcours d’écriture. Sans vergogne, je cherchais à capturer l’instant vécu par un personnage pour y associer son émotion et ses sensations et ainsi le rendre vivant.

Car il s’agit du vivant qui s’écrit là !

 

Le recueil se façonne

 

Entre 2016 et 2022, le recueil se façonne. Brique après brique, il se construit.
De guingois d’abord, l’échafaudage reste insécure car à la moindre retouche, il peut s’effondrer. Le pourquoi de cette fragilité réside dans la nécessaire récriture de chaque poème ; il la demande encore et encore pour cerner le point précis où aucune fissure, aucune rupture ne viendrait le fragiliser dans cet instant vécu. Cela peut paraître présomptueux et aléatoire, j’en conviens, mais cette exigence participe à garantir l’honnêteté de l’intention première. Cependant, cerner l’instant dans un haïku reste illusoire car en perpétuelle transformation par qui l’écrit, par qui le lit et par le lieu et l’instant même où et pendant lequel il est lu.

Aux Haïkus, s’ajoutent Senryûs et Tankas pour servir le propos. Par le Senryû : en un mode subversif, dévoiler les faiblesses humaines dans la vie quotidienne (les miennes, le plus souvent) ; par le Tanka, ancêtre du Haïku : en un pas de côté, ouvrir à la réflexion voire à la méditation.
Voilà pourquoi sept ans de réflexions, de mises en pause, de retours à la ligne de départ, de récritures et de relectures pour m’autoriser enfin à un : Pourquoi pas maintenant ?!

 

Le mot Fin ne se pose pas, l’élan se prend, pour accompagner et prolonger le mouvement

 

D’août à octobre 2022, j’organise et formate le recueil et le nomme CHUCHOTIS pour le souffle donné, pour l’élan à dire ce qui se murmure à l’oreille, sans tonitruance ni fracas. Je choisis quelques-unes de mes photographies et les intègre pour servir le regard, celui d’aujourd’hui et celui de l’instant d’hier.
En octobre 2022, ce recueil paraît dans la collection ©Les Temps Hypothétiques et est disponible partout.

Si vous souhaitez en lire un extrait, c’est par ici !
Si vous souhaitez le commander avec l’option « dédicace personnalisée », c’est par Là !

Je vous remercie pour votre intérêt et vous souhaite une belle journée, comme une belle nuit en espérant que la lecture de ce recueil vous réjouira.

Et, si c’est le cas, vous pouvez commenter ci-dessous ainsi que sur Babelio en cliquant ici : 799px-Logo_Babelio
 
Bien à vous !
Cœur remerciements
Claire
Signature site Claire Le Guellaff

Samedi 3 décembre 2022
Sacha Barault – Auteur « Il est génial ton livre « Chuchotis » ! C’est une œuvre d’art à l’intérieur et une réussite à l’extérieur. »

Mardi 6 décembre 2022
Fabrice Claude· « Il est même arrivé à Brest! Cm Le Guellaff« 

©Claire Le Guellaff CHUCHOTIS
 
 
 
 

 

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