Loin des Pitches efficaces recommandés pour convaincre et se sentir légitime le temps de boire un expresso :
Je vous propose en Vous ou en Tu, les questions fréquemment posées quand je dis que j’écris et auxquelles je réponds plus ou moins adroitement. Tant il est vrai que selon l’humeur ou le temps qu’il fait, la réponse peut différer d’un jour à l’autre. Je reste parfois désappointée mais souvent heureuse qu’on me les pose ; il y a nos propres évidences que l’on ne peut survoler sans en donner quelques éclairages.
Ainsi donc, une FAQ, un espace Foire Aux Questions auquel je vous invite à contribuer tant par vos commentaires que par vos questionnements.
Il existe tant de choses à apprendre les uns des autres !

Quand je dis que j’écris :

Comme j’écris de tout et m’essaie à plusieurs genres littéraires, difficile de faire court bien que le questionneur s’attende à une réponse adaptée et efficace. Rappelons qu’il s’agit d’une disponibilité temporelle autour d’un café expresso. Alors dans un souffle maîtrisé que j’imagine audible, je débite : « Des nouvelles, des romans, de la poésie, des chroniques… » Si l’Expresso est rallongé, je rajoute entre deux gorgées : « Je navigue entre le court et le long » et ponctue la réponse d’un grand sourire… niais la plupart du temps. Le questionneur prend un air entendu à mon grand soulagement et poursuit par un : « Ça s’adresse à qui ? »

Là où il est question du lecteur-cible ! Tout dévoiler ou pas ? Voilà la question-piège. Mon lecteur-cible est pluriel ; je l’avoue, j’écris pour être lue par plusieurs. Comme j’affectionne différents genres littéraires qui, pour embrouiller les codes, s’entremêlent, il en est de même pour mes lecteurs-cible. Alors, pour encore rester concise, je réponds : « Les adultes et les enfants. » Je ne suis pas certaine de répondre à la question ni de satisfaire le questionneur. Comme il reste sur sa faim, en l’occurrence sa soif, il propose un deuxième Expresso accompagné d’un : « Ça parle de quoi ? » Je comprends qu’il a du temps, de l’intérêt et de l’empathie en référence à l’Expresso.

Penser thème de prédilection récurrent ! Une gorgée de breuvage plus tard, je livre l’information : « Ça parle de l’enfance et de son impact sur les relations entre les adultes devenus. » Si le questionneur ouvre de grands yeux ou avale de travers, je complète avec humilité tout en m’égarant : « Entre confusion et méprises. » S’il me dit « Je comprends »: je suis soulagée ; s’il regarde au loin : je suis perdue. Pas trop longtemps car il revient à son questionnement : « C’est quel genre ? »

Croyant avoir déjà répondu à la question, je m’aperçois être au creux et au cœur d’une évidence, pour moi et pas pour lui. Je choisis de développer

Quand on m’interroge sur un récit particulier :