
15 avril 2023 Fête de la librairie indépendante et des nouveaux écrivants
Samedi 15 avril 2023 Fête de la librairie indépendante et des nouveaux écrivants |












Gilles Dienst Lauréat 2023
Bien à vous !
Claire
Samedi 15 avril 2023 Fête de la librairie indépendante et des nouveaux écrivants |
Gilles Dienst Lauréat 2023
Bien à vous !
Claire
Jeudi 16 mars 2023 à la médiathèque de L’Isle-sur-la-Sorgue (84) |
Dans le cadre Printemps des poètes 2023, je rencontrerai les lecteurs de la Médiathèque CBPT Culture et Bibliothèque Pour Tous de L’Isle-sur-la-Sorgue à partir de 17h, jeudi 16 mars avec CHUCHOTIS , recueil de poésie Haïkus, Senryûs et Tankas.
Un grand merci à Anne-Marie Mojet, présidente de l’association pour sa chaleureuse invitation et pour l’organisation de cet évènement !
Je serai présente avec également Petites histoires simples à conter sans oublier JEANNE DE…et Sélection des encombrants.
L’édition 2023 a pour thème : “FRONTIERES” |
“Après L’Ardeur, La Beauté, Le Courage, Le Désir puis L’Éphémère, j’avais en tête un intitulé libre et fantaisiste. Pas forcément féérique, mais sans équivoque ni férocité. Un mot qui en appelle à la félicité et à l’imaginaire. Jusqu’à ce que la tragédie guerrière s’abatte sur l’Ukraine. Que l’histoire des frontières, des conflits et des territoires, revienne cadenasser nos consciences. Tourmenter nos esprits.
Mais les frontières ne sont pas que géopolitiques ou armées. Pas qu’un enjeu meurtrier. Ni une ligne de front fortifiée. Il en est même que l’on ne cesse de franchir, du petit jour à la minuit, de l’enfance au lendemain, du visible au caché, de la mort à la vie, du réel à la poésie. C’est cet au-delà des frontières qu’il est temps de questionner, ce monde qui rassemble, étonne, dépayse, plus qu’il ne sépare. Ces limites qu’il nous faut constamment repousser. Ce danger qu’il nous faut conjurer.
D’antan à aujourd’hui, et à demain déjà. La peur et l’émotion qu’éprouvait Jean Genet au passage des frontières. La savante malice de Gilles Lapouge : « les frontières, je les aime et je les déteste ». La longueur de vue de Michel Butor qui, ayant le goût des lieux-dits, vivait volontairement « À l’écart » ou « À la frontière », expliquant : « Traverser les frontières m’aide à voir ». Allons donc y voir, plus loin que les paroles, les démarcations et les pensées toutes faites, là où les mots ouvrent l’espace. Outrepassent les pointillés des cartes. Là où l’être et l’âme en mouvement l’emportent sur l’à-plat des planisphères.” Sophie Nauleau – Directrice artistique du “Printemps des poètes”.
Au plaisir de vous rencontrer à la Médiathèque de L’Isle-sur-la-Sorgue , 15 route de Caumont (84800) !
Bien à vous !
Claire
À propos de CHUCHOTIS, tout part d’un défi oulipien proposé en 2016 sur une plateforme d’auteurs. Poésie japonaise ou chinoise, l’origine en reste incertaine et se situerait vers le XVIème siècle. Par le biais de ce défi, je découvre ce qui, au départ, m’apparaît brumeux, si simple d’aspect et si facile à n’en pas comprendre la finalité. Bref, un a priori de débutante et un préjugé d’inculte en la matière.
Comme j’en ai conscience, je creuse avec ma petite pelle pour déterrer ce qui se cache sous cette prétendue légèreté, sous cette brièveté. Je découvre alors une incroyable source poétique, un hymne à l’instant et à la vie qu’elle secrète !
Mon propos, ici, n’est pas de reprendre les éléments faciles à trouver sur internet comme par exemple : L’univers du japon , L’association francophone du Haïku , mais plutôt vous raconter ma rencontre avec cette forme d’expression particulière et exigeante.
Les contraintes imposées de cette écriture poétique titille ma curiosité : trois vers pour le Haïku et le Senryû en 5-7-5 pieds, cinq vers pour le Tanka 5-7-5 / 7-7. Déjà, il s’agit de réapprendre à compter ses pieds, entre les “e” qui comptent et ceux qui ne comptent pas, entre les liaisons qui en annulent un et celles qui en posent deux. La poésie classique nous y entraîne, mais l’alexandrin permet de se répandre davantage (quoique…).
Alors, en 5-7-5 pieds comment en exprimer autant sinon plus ? Comment vivre l’instant, l’émotion qui le sous-tend, comment se fondre avec la nature, avec un moment éphémère de la vie quotidienne, dans un présent qui n’existe déjà plu, comment capter le fugitif, le capturer et l’ancrer en trois vers ?
Inutile de vous dire que je m’y suis reprise à plusieurs fois. Soit la sensation se perdait à la lecture, soit la nature prenait des chemins de traverse, soit le mot recherché pour qualifier cet instant saisi restait introuvable.
Mon déclic – qui n’appartient pas forcément à d’autres – se manifesta dans le rapprochement que je fis avec l’expression consacrée Show, don’t tell – Montre, ne dis pas.
Ainsi, avant de me plonger avec bonheur dans cette forme poétique, les contraintes me permettaient de travailler l’ailleurs de mon parcours d’écriture. Sans vergogne, je cherchais à capturer l’instant vécu par un personnage pour y associer son émotion et ses sensations et ainsi le rendre vivant.
Car il s’agit du vivant qui s’écrit là !
Entre 2016 et 2022, le recueil se façonne. Brique après brique, il se construit.
De guingois d’abord, l’échafaudage reste insécure car à la moindre retouche, il peut s’effondrer. Le pourquoi de cette fragilité réside dans la nécessaire récriture de chaque poème ; il la demande encore et encore pour cerner le point précis où aucune fissure, aucune rupture ne viendrait le fragiliser dans cet instant vécu. Cela peut paraître présomptueux et aléatoire, j’en conviens, mais cette exigence participe à garantir l’honnêteté de l’intention première. Cependant, cerner l’instant dans un haïku reste illusoire car en perpétuelle transformation par qui l’écrit, par qui le lit et par le lieu et l’instant même où et pendant lequel il est lu.
Aux Haïkus, s’ajoutent Senryûs et Tankas pour servir le propos. Par le Senryû : en un mode subversif, dévoiler les faiblesses humaines dans la vie quotidienne (les miennes, le plus souvent) ; par le Tanka, ancêtre du Haïku : en un pas de côté, ouvrir à la réflexion voire à la méditation.
Voilà pourquoi sept ans de réflexions, de mises en pause, de retours à la ligne de départ, de récritures et de relectures pour m’autoriser enfin à un : Pourquoi pas maintenant ?!
D’août à octobre 2022, j’organise et formate le recueil et le nomme CHUCHOTIS pour le souffle donné, pour l’élan à dire ce qui se murmure à l’oreille, sans tonitruance ni fracas. Je choisis quelques-unes de mes photographies et les intègre pour servir le regard, celui d’aujourd’hui et celui de l’instant d’hier.
En octobre 2022, ce recueil paraît dans la collection ©Les Temps Hypothétiques et est disponible partout.
Si vous souhaitez en lire un extrait, c’est par ici !
Je vous remercie pour votre intérêt et vous souhaite une belle journée, comme une belle nuit en espérant que la lecture de ce recueil vous réjouira.
Et, si c’est le cas, vous pouvez commenter ci-dessous ainsi que sur Babelio en cliquant ici :
Bien à vous !
Claire
Samedi 3 décembre 2022
Sacha Barault – Auteur “Il est génial ton livre “Chuchotis” ! C’est une œuvre d’art à l’intérieur et une réussite à l’extérieur.”
Mardi 6 décembre 2022
Fabrice Claude· “Il est même arrivé à Brest! Cm Le Guellaff“
Dimanche 22 janvier 2023 : Carrousel PoéSique à Caderousse (84) |
Pour connaître la genèse du groupe : c’est par ICI
Avec Elisa Boissier chanteuse, Philippe Roche poète auteur-compositeur et chanteur, Rose-Marie Pinochet violoniste,
Agnès Semet Pianiste et chef de chorales, Bernadette accordéoniste, Joëlle Ricol artiste-peintre et auteure,
Claire le Guellaff écrivain.
Etienne Rastoin
Sébastien Roche et l’humoriste chanteur Philippe Roche
Les Men Here Caderousse
Mariane Farooq
Christian Shearn avec Agnès Semet
Bien à vous !
Claire
Samedi 21 janvier 2023 : Nuits de la lecture à Althen-des-Paluds (84) |
Michel Terrisse – Maire d’Althen-des-Paluds
Pierre Roche
Elisa Boissier
Claire Le Guellaff
Agnès Semet
Rose-Marie Pinochet
Joëlle Ricol
Bien à vous !
Claire
Mardi 10 janvier 2023 : interview sur Flyfm 89.9 |
Bien à vous !
Claire